CHRONIQUE HISTORIQUE : Tribehou une histoire vieille de 100 ans

Le corps des sapeurs-pompiers de TRIBEHOU (1ère partie).

C’est une commune située en plein cœur du parc des marais du Cotentin et du Bessin. La finale –hou correspond à une île ou un rivage, selon l’origine anglo-scandinave. Ce qui signifie bien un coin de terre entouré par les marais.

Le 19 mai 1909, un épouvantable incendie détruisit bon nombre de maisons au village de l’hôtel es bas, la municipalité réagit très rapidement les jours suivants, en votant des aides financières pour 14 familles.

La même année, on décide d’acquérir auprès de la maison Thirion, 160 rue du Vaugirard à Paris, une pompe n°2 pour 1801,75 F. Cet engin était destiné à être manœuvré par des hommes solides en cas d’incendie, mais…, sans aucune directive réelle, car la pompe était à la disposition du public.

Toutefois, le 11 mars 1917, une disposition bien particulière fut adoptée : la composition d’une équipe provisoire de huit volontaires chargée du fonctionnement de la pompe. Tous les deux mois, le dimanche à 16h00, l’équipe procède aux essais de la pompe, et la sortie donne droit à une gratification de 1 Franc. En cas d’incendie, ils se rendent sur les lieux avec la pompe, mais le « contrat » ne stipule pas « en service commandé », ce qui indique qu’ils déchargent entièrement la commune en cas d’accident !

Le 22 juillet 1923, soit 14 ans après l’arrivée de la pompe, le maire attire l’attention de l’assemblée sur l’utilité de la formation d’une subdivision de sapeurs-pompiers. Un mois après, on évalue le besoin de 15 à 20 hommes. Deux conseillers municipaux, Mrs Ferdinand Damecour et Pierre Guilbert sont chargés de recruter les futurs sapeurs de la compagnie, on y retrouve bien entendu les volontaires du 11 mars 1917.                                                                        

L’arrêté de création de la subdivision est daté au 7 septembre 1923, et se compose d’un Sous-lieutenant, un Sergent, deux Caporaux et seize Sapeurs. Petit détail, il n’y aura jamais de Sous-lieutenant, tout au plus un Adjudant. Tant qu’à l’effectif, il n’arrivera jamais à vingt engagés.

L’habillement suit en 1924 avec la fourniture de tenues par la maison Thirion.

Cette même année, la compagnie se déplace à Le Mesni- Eury, une grange brûle, dû à l’imprudence d’un petit domestique. Les gendarmes de La Perrine sont présents (cette brigade à disparu).

Une société de secours mutuel est créée en 1926.


Devis pour la fourniture de la pompe et ses accessoires

Devis pour la fourniture de la pompe et ses accessoires

A suivre…

Lieutenant LEVERRIER

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